Se déplacer lorsque qu’on a plusieurs examens médicaux à effectuer peut être difficile surtout si on a la santé fragile. Afin d’aider les patients qui sont dans l’impossibilité de conduire ou qui ne disposent pas d’un moyen de transport, l’assurance maladie a mis à la disposition des affiliés le taxi conventionné CPAM.
Que faire en cas d’urgence médicale
Il est indispensable de connaitre et de maitriser certains gestes de premier secours pour pouvoir venir en aide à une personne en cas d’urgence. En effet, certains cas comme l’étouffement ou l’inconscience peuvent nécessiter une intervention d’urgence par les gestes de premier secours. Si la personne est inconsciente, il faut desserrer rapidement ses vêtements de sorte que rien ne puisse ce gêner sa respiration. Il faut aussi basculer délicatement la tête de la victime en arrière en poussant le menton vers le haut. Mais ce qu’il faut faire avant toute chose c’est de vérifier si la personne respire encore. Si un arrêt cardiaque est constaté, l’assistance doit réaliser un massage cardiaque sur la base de 30 compressions thoraciques sur deux insufflations en attendant les secours. Pour un étouffement, il faut immobiliser la victime et la laisser dans sa position initiale lorsqu’elle s’arrête de respirer ou de tousser. Il faut faire des tapes dans le dos ou des compressions abdominales si la personne n’arrive plus à respirer. Suite à de tels incidents, les patients peuvent faire appel à un taxi conventionné CPAM s’ils disposent d’une prescription médicale.
A quel transport sanitaire faire appel
Lorsqu’une personne se trouve dans un état critique et nécessite des soins d’urgence, ce qu’il faut faire c’est d’abord d’appeler le 15. Cela permet de sauver la personne en toute urgence en lui prodiguant les gestes de premier secours nécessaires. La SAMU peut en effet déterminer la gravité de l’état de la victime et la conduire directement aux urgences. Il faut savoir que tous déplacements pour motifs médicaux peuvent être pris en charge qu’il s’agisse d’un taxi conventionné CPAM ou de tout autre VSL. Il faut cependant disposer d’une prescription médicale de transport pour que le remboursement puisse être réalisé. En effet, le médecin doit mentionner dans l’ordonnance le type de transport ainsi que le trajet recommandé pour son patient lors de ses déplacements médicaux. Que ce soit pour réaliser des analyses ou pour se rendre à l’hôpital, il est possible de faire à appel à un taxi conventionné si le médecin l’a prescrit.